Cela me rassure énormément qu'un royaliste comprenne comme moi que nos traditions sont très importantes mais qu'il faille aussi se mettre à jour car la société évolue (comme depuis toujours finalement). En revanche, j'espère que nous sommes d'accord que certes il faut respecter les homosexuels, mais qu'il ne faut pas faire la promotion de l'homosexualité !
Bien sûr, il faut se montrer tolérants, mais je pense qu'avec le mariage pour tous, on est allés trop loin. La république continue de s'attaquer à l'institution sacrée qu'est le mariage.
Dans son deux-millième billet à paraitre bientôt, Royal-Artillerie mettra en cause les chapelles et le niveau des prétendants. Il ira plus loin qu'un simple dépoussiérage.
C'est le défi d'un aggiornamiento toujours refusé par les dirigeants du mouvement royaliste qui craignent semble-t-il de réussir.
J'ai hâte et, en même temps, j'ai peur de ce qui va être dit dans l'article de notre confrère de Royal-Artillerie. En tout cas, nous pourrons en discuter sur ce forum.
Le billet annoncé sur Royal-Artillerie sera découpé en trois pour une question de maniabilité :
1.- le n°2000 ira de la monarchie absolue à la monarchie constitutionnelle et cadrera l'environnement politique sans entrer dans le vif du sujet (à paraître normalement le 5 janvier)
2.- Viendra ensuite une critique du microcosme royaliste (c'est le billet que vous craignez, à juste titre)
3.- Suivra une ébauche de projet politique sous forme de pacte entre la nation et une famille royale
"Clap 2000 !" , l'article publié sur le site Royal Artillerie, est très intéressant et je suis d'accord avec presque tout ce qu'il comporte. Une phrase me plaît particulièrement : "Nourrissez-vous du fonds théorique des penseurs monarchistes, mais pensez aussi par vous-mêmes, proposez, soyez autonomes en esprit et faites vivre vos convictions dans la France d'aujourd'hui."
Il y a juste un point qui ne me convient pas : le choix de celui qui pourrait être le roi. En tant que légitimiste, je considère qu'il ne nous appartient pas de choisir le roi : ce choix revient à Dieu lui-même. La royauté française n'est plus élective mais héréditaire. Tant que la dynastie capétienne existe, il n'y a pas lieu de procéder à l'élection d'un roi qui inaugurerait une nouvelle dynastie. C'est mon point de vue mais je comprends aussi celui qui est défendu par les providentialistes. Dans l'article concerné, on nous propose de choisir un roi qui serait passé par une grande école... Le but est d'avoir un roi qui soit familier des rouages de la politique. Mais le métier de roi ne s'apprend pas dans ces écoles, mais plutôt au sein de la famille royale.
Merci d'avoir pris la peine de lire cet article de RA.
Le parti-pris du rédacteur est de tout considérer sous l'angle d'un futur possible, ne prenant dans le passé que ce qui peut servir à gagner demain.
C'est pour cette raison qu'un chef d'Etat doit être au meilleur niveau possible parce que dans le monde "rapide" d'aujourd'hui il faut décider d'instinct. Et pour se faire y avoir été formé.
La famille ne suffit pas. A moins qu'on se contente d'un emploi décoratif comme on en trouve dans les monarchies du nord, mais les Français n'achèteront pas ce modèle, il ne leur correspond pas (c'est mon postulat).
Le deuxième billet (Du microcosme) est programmé pour le 14.
Je suis bien d'accord avec vous quant à la nécessité d'une monarchie qui ne soit pas purement décorative. Effectivement, l'éducation d'un prince (je dis bien un prince, et pas n'importe quel quidam) au sein de la famille royale doit être complétée par un enseignement de gestion économique et politique, au sein d'une grande école.
Cela me rassure énormément qu'un royaliste comprenne comme moi que nos traditions sont très importantes mais qu'il faille aussi se mettre à jour car la société évolue (comme depuis toujours finalement). En revanche, j'espère que nous sommes d'accord que certes il faut respecter les homosexuels, mais qu'il ne faut pas faire la promotion de l'homosexualité !
Vraiment très bon propos je trouve !
Bien sûr, il faut se montrer tolérants, mais je pense qu'avec le mariage pour tous, on est allés trop loin. La république continue de s'attaquer à l'institution sacrée qu'est le mariage.
Dans son deux-millième billet à paraitre bientôt, Royal-Artillerie mettra en cause les chapelles et le niveau des prétendants. Il ira plus loin qu'un simple dépoussiérage.
C'est le défi d'un aggiornamiento toujours refusé par les dirigeants du mouvement royaliste qui craignent semble-t-il de réussir.
J'ai hâte et, en même temps, j'ai peur de ce qui va être dit dans l'article de notre confrère de Royal-Artillerie. En tout cas, nous pourrons en discuter sur ce forum.
Bonsoir,
Le billet annoncé sur Royal-Artillerie sera découpé en trois pour une question de maniabilité :
1.- le n°2000 ira de la monarchie absolue à la monarchie constitutionnelle et cadrera l'environnement politique sans entrer dans le vif du sujet (à paraître normalement le 5 janvier)
2.- Viendra ensuite une critique du microcosme royaliste (c'est le billet que vous craignez, à juste titre)
3.- Suivra une ébauche de projet politique sous forme de pacte entre la nation et une famille royale
Catoneo
C'est parti : https://royalartillerie.blogspot.com/2022/01/clap-2000.html
"Clap 2000 !" , l'article publié sur le site Royal Artillerie, est très intéressant et je suis d'accord avec presque tout ce qu'il comporte. Une phrase me plaît particulièrement : "Nourrissez-vous du fonds théorique des penseurs monarchistes, mais pensez aussi par vous-mêmes, proposez, soyez autonomes en esprit et faites vivre vos convictions dans la France d'aujourd'hui."
Il y a juste un point qui ne me convient pas : le choix de celui qui pourrait être le roi. En tant que légitimiste, je considère qu'il ne nous appartient pas de choisir le roi : ce choix revient à Dieu lui-même. La royauté française n'est plus élective mais héréditaire. Tant que la dynastie capétienne existe, il n'y a pas lieu de procéder à l'élection d'un roi qui inaugurerait une nouvelle dynastie. C'est mon point de vue mais je comprends aussi celui qui est défendu par les providentialistes. Dans l'article concerné, on nous propose de choisir un roi qui serait passé par une grande école... Le but est d'avoir un roi qui soit familier des rouages de la politique. Mais le métier de roi ne s'apprend pas dans ces écoles, mais plutôt au sein de la famille royale.
Merci d'avoir pris la peine de lire cet article de RA.
Le parti-pris du rédacteur est de tout considérer sous l'angle d'un futur possible, ne prenant dans le passé que ce qui peut servir à gagner demain.
C'est pour cette raison qu'un chef d'Etat doit être au meilleur niveau possible parce que dans le monde "rapide" d'aujourd'hui il faut décider d'instinct. Et pour se faire y avoir été formé.
La famille ne suffit pas. A moins qu'on se contente d'un emploi décoratif comme on en trouve dans les monarchies du nord, mais les Français n'achèteront pas ce modèle, il ne leur correspond pas (c'est mon postulat).
Le deuxième billet (Du microcosme) est programmé pour le 14.
Bien à vous
C.
Je suis bien d'accord avec vous quant à la nécessité d'une monarchie qui ne soit pas purement décorative. Effectivement, l'éducation d'un prince (je dis bien un prince, et pas n'importe quel quidam) au sein de la famille royale doit être complétée par un enseignement de gestion économique et politique, au sein d'une grande école.
Le troisième volet du tryptique Renovation est paru sur Royal-Artillerie. Bonne lecture :